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Extirpées d'un vieux seau jaune, les pièces métalliques jonchent le sol par centaines. Voûté au dessus de ce tas d'écrous, de vis, de boulons et d'anneaux, un jeune homme en bleu de travail de rigueur cherche la perle rare pour améliorer la puissance du moteur de sa mobylette. Deux caisses à outils plus loin, le nez plongé sous le cadre de son engin motorisé, son voisin bricole trois tuyaux et onne-sait-quoi à l'aide de son tournevis.
Dans le fond de l'atelier du lycée Lehec, le mercredi après-midi, huile de coude et huile de moteur se jouent des coudes, et les mains noircies par le cambouis ne se serrent que rarement.
A dix jours de la 30e édition du mob-cross, samedi 29 et dimanche 30 mai sur le circuit des Vallons, la conception des machines touchent à son terme. "C'est là qu'on se rend compte du gros travail de préparation en amont pour un temps de course finalement assez court", analyse Jean-Luc Leroy, président de l'association organisatrice.
De 3,5 à 9 chevaux
Le règlement de la course impose aux compétiteurs de conserver "le cadre et le moteur d'origine de la mob". Pour le reste, c'est de la bidouille. "D'un moteur de 3,5 chevaux, ils arrivent facilement à le gonfler à 8 ou 9 chevaux, sans kit", assure l'enseignant. Les cyclomoteurs prennent alors des allures de moto, la solidité en moins. "Ca reste des mob", tempère ce dernier. "Les pilotes ne peuvent pas sauter les bosses comme ils veulent", sous peine de voir leur destrier se briser entre leurs jambes. "Le but est de courir, non de casser les machines".
Pour concilier spectacle et sécurité, l'association du mob-cross a remodelé le circuit des Vallons au cours de l'hiver pour le rendre "plus lisse et plus roulant" selon les termes de Jean-Luc Leroy. "Les trois dernières éditions sous la pluie avaient dégradé le terrain", se souvient-il. A coups de tractopelles et d'engins de travaux, "les bosses ont été bougées et refaites", sans pour autant rendre le parcours techniquement plus simple ou plus difficile.
Le jour J, les quarante-deux équipes engagées (soit 126 concurrents) devront veiller à ménager leur moteur, surtout en cas de pluie, et leur endurance physique. "Normalement, un moteur suffit pour les huit heures de course, mais il arrive parfois que celui-ci casse". En cas de pépin, un deuxième doit pouvoir être fixé en cours de route. Temps de pose estimé : 15 minutes. "Je connais un élève qui a tout prévu pour installer son moteur en deux minutes", raconte Jean-Luc Leroy. Comme quoi, la course se joue aussi lors des arrêts au stand.